Coup de Coeur du Figaro

📰 « S'il est un autre mois qui à lui seul justifie l'écoute de cet enregistrement, et le succès bien mérité des Zadig, c'est sans conteste Octobre. Écoutez cette subtile inflexion de tempo, dès la vingtième seconde, du violoniste Boris Borgolotto. En une hésitation, tout est dit. Les trois amis ne jouent pas, ils chantent. Voyez comme des pleurs du violoncelle de Marc Girard Garcia naît, à 2'40, cette ligne obsédante et fantomatique du piano. Comme une réminiscence de bonheur à la lumière fragile, sublimée par le jeu d'une incroyable douceur de l'Américain lan Barber. Parfois, toute la force d'une interprétation réside dans sa fragilité. C'est le cas ici.
Mon coup de ceur de la semaine. »